Nous avons déjà tous eu des problèmes de dos, ce n’est pas pour rien qu’on le nomme souvent le mal du siècle tant le nombre de personnes qui en souffre est important.
Le dos est à la fois soutien et soutenu, il pend et il porte ou encore supporte. C’est bien là toute la question du rapport que nous entretenons avec notre dos et notre corps en général.
La pratique régulière de l’ AÏKIRYU entretient et améliore l’amplitude et la souplesse des articulations et le placement du corps, la puissance et la tonicité des muscles, les réflexes et l’équilibre et permet de relâcher les tensions nerveuses et musculaires.
Le temps de préparation ou d’échauffement (même si le mot ne correspond pas à la pratique du TAÏSO) permet une connexion particulière aux zones du dos et au corps dans son entier.
Ce temps ouvre un champ d’exploration très vaste sur les sensations de poids, d’équilibre, de verticalité, de placement, d’orientation dans l’espace, mais aussi sur le sens de son propre toucher.
La pratique s’appuie aussi sur un travail d’immobilisation et de projection du partenaire, et donc d’un contact avec le sol (tatamis). Ce temps de descente et de remontée du sol est un excellent exercice de posture et de maintien articulaire. Les roulades avant ou arrière participent elles aussi à la bonne condition physique de l’ensemble de l’organisme et donc du dos.
Ainsi, la pratique de l’Aïkiryu prend soin de notre dos, c’est une pratique accessible à tous.
J.R. , enseignant au sein de la F.AAGE