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Sonkeikaze dojo : Un vent d’Aïkiryu souffle sur Buffières !

Pratiquant l’Aïkiryu à Cluny depuis six ans, j’ai eu l’opportunité d’ouvrir le Sonkeikaze dojo à Buffières, en septembre 2023, avec le soutien de Joëlle JAQUES KYOSHI.

Aïkiryu

Je fais la rencontre avec l’Aïkiryu lors de la journée des associations de Cluny en septembre 2017, Joëlle et Sébastien Faucher faisaient une démonstration.
Ma rencontre avec Joëlle Jaques Kyoshi fut déterminante, j’ai tout de suite compris que l’Aïkiryu était la pratique que je recherchais. Aussi bien dans l’esprit que la matière.
Après la pratique du Vietvodao puis de l’Aïkido je trouve finalement la Voie qui me correspond vraiment.

Après six années de pratique et des moments de doute au moment de la Covid19, la passion m’emmène jusqu’au passage du grade Shodan en mai 2023.

Septembre 2023, j’ouvre mon Dojo à Buffières, petit village situé sur une des collines du clunisois.

Sonkeikaze dojo

Suite au passage du Shodan une force intérieure m’a poussé vers l’enseignement, sans que je puisse l’expliquer rationnellement.
Je me suis interrogé : Pourrais-je assumer travail, famille, l’enseignement de Joëlle, les voyages aux Ormes, mes cours à Buffières ?
Les encouragements de Joëlle ont finit par me décider.

Shodan signifie « commencement », ce fut en effet une nouvelle étape pour moi, la progression passe aussi par l’enseignement. N’étant plus un Pedro de l’année j’ai senti que c’était le bon moment.
Je suis très reconnaissant de la confiance qui m’est faite au sein de l’école.

Après le passage du grade Shodan, à la remise du Hakama par mon enseignante Joëlle JAQUES KYOSHI, elle m’a fait part du fait que j’étais son premier élève à ouvrir un dojo, cela m’a beaucoup touché.

Esprit

Pourquoi le nom « Sonkeikaze » ? Sonkei signifie respect, estime, considération, honneur.
Ce sont des valeurs portées par l’école.
La notion de respect peut sembler banale, mais cela me semble essentiel pour construire ensemble au lieu de se « taper dessus », ce qui est malheureusement beaucoup d’actualité…
Une citation de Baruch Spinoza m’inspire particulièrement : « Ne pas se moquer, ne pas se lamenter,  ne pas détester, mais comprendre. »

Kaze est le vent. Buffières est le pays du vent car le village est situé sur le haut d’une colline du Clunisois et le vent y souffle souvent fort ! Cela fait le lien entre l’esprit de notre pratique et le lieu.

Matière

Avec Sébastien Faucher et Thierry Bertossa, nous avions fait une séance de démonstration en juin, avec succès, certaines personnes sont revenues en septembre.
Nous pratiquons dans la salle municipale, Joëlle m’a prêté quinze de ses propres tatamis que l’on stocke dans une remise attenante.

L’été dernier j’ai fabriqué deux chariots sur mesure, pour transporter les tatamis entre la salle et la remise, ce qui simplifie grandement le travail. Philip m’a réalisé un magnifique Shomen.

Actuellement elles sont trois adultes et trois enfants au cours, dont ma compagne et Loïc mon plus jeune fils.

Je leur aie fait une proposition qu’ils n’ont pas pu refuser …

Impressions

Après quelques mois de cours, je suis satisfait de voir des effets positifs sur les élèves.
L’effet sur le mental entre le début et la fin du cours, certaines me disent aussi se sentir plus en forme, mieux dans leur corps. Le rituel est de mieux en mieux respecté sans que je doive forcer les choses …

Je me pose mille questions sur ce que je montre ou ne montre pas, sur quoi dire ou ne pas dire, sur les choses que je pensais maîtriser …

Voici pour ce premier épisode, j’espère qu’il y en aura beaucoup d’autres !

Pedro Antonio SANCHEZ

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